lundi 7 janvier 2013

2012 de A à Z (en continuant de E à B)

Si vous avez manqué le début, rattrapez vous (ou pas) ici, puis ici, puis ici, puis ici et enfin .

Efterklang Monument
Déjà abordé ici, Efterklang est un groupe Danois qui fait de la pop assez savante et n'a pas peur de tourner avec un grand orchestre comme ils le font en ce moment pour l'album Piramida. Ce qui m'étonne un peu vu que cet album est sans doute le plus dépouillé de leur répertoire : du coup, certains l'ont perçu comme le moins réussi, d'autres, comme leur chef d'oeuvre. Je fais clairement partie de la deuxième catégorie mais le charme de cet album est si ténu - plus porté à installer un climat qu'à épater la galerie qu'il est - qu'on peut passer à côté surtout si on ne lui consacre qu'une écoute rapide. Prenez votre temps et vous finirez par y écouter un Monument.



Lou Doillon ICU
Comme les autres, j'ai été bluffé par Lou Doillon que j'ai découvert, via ce titre, en faisant un tour au printemps sur le site d'Etienne Daho, qui l'a produite. Contrairement aux autres en revanche, l'album m'a semblé totalement surévalué et pas du tout à la hauteur de ce choc initial du en grande partie à la découverte de cette voix grave et ô combien inattendue eu égard à sa filiation.



Dirty Beaches Elizabeth's theme
Je ne connais rien d'autre de la production de ce musicien de Montreal. Mais cette beauté atmosphérique en lévitation donne forcément envie d'en savoir plus : à écouter avant de s'endormir. (On peut télécharger le titre ici)



DIIV How long have you known ?
Guitares dark un peu cold, les new-yorkais de DIIV rappellent plein de trucs qu'on a écouté dans les années 80. Mais leur musique ne tient pas du copié-collé mais bien plus de la musique rock inspirée. L'album, Oshin, est aussi recommandable.



Deadmau5 The Veldt
Je suis le premier à reconnaître qu'il y a un côté un peu gnan gnan dans The veldt : un peu l'effet que ferait une comptine pour enfant. Mais, comme une comptine pour enfant, ça finit par trotter dans votre tête, et puis ces sons de synthés, les voix noyées sous les effets, bon, moi, j'adore.



Dan Croll From nowhere
Très arbitrairement le meilleur single pop de l'année dernière. On le doit à un type, comme le titre de sa chanson l'indique, sorti de nulle part (de Liverpool en fait et dont j'avais déjà parlé là), qui, s'il a fait un carton sur le Net et s'est vu largement diffusé sur les radios anglaises, n'en a pas pas pour autant conquis les charts. Je suis persuadé, et je ne suis pas le seul, que c'est partie remise ; le Guardian parle de lui comme d'un "electro boy avec un pied dans la folk music", "un Paul Simon jammant avec Prince". Album TRES attendu cette année.



Hannah Cohen The crying game
A l'instar de Lou Doillon, avec qui elle partage un physique avantageux qui lui a valu quelques années de mannequinat, une grosse déception : l'album Child bride n'est clairement pas à la hauteur de cette chanson qui me colle des frissons à chaque fois que je l'écoute. Sans doute aussi l'un des meilleurs (et des plus simples) clips de l'année dernière.



Citizens!Let's go all the way
L'album pop rock du printemps : tout le monde en parlait à l'époque. Sans doute à l'approche de l'été où l'on a envie de danser et où l'on a donc accueilli avec la plus grande bienveillance la musique sautillante des anglais. Mais quand la bise fut venue, plus personne (enfin plus beaucoup) pour se souvenir des Citizens! qui restent pourtant très recommandables.



Christine and the QueensNarcissus is back
Obsédée par les années 80 (elle reprend quand même le Amazoniaque d'Yves Simon sur son EP paru l'année dernière), Christine & The Queens en reproduit fidèlement le son des claviers vintage. Si fidèlement d'ailleurs que je me suis dit qu'elle (le pseudo est un leurre derrière lequel se cache une fille seule) ne pouvait qu'être anglaise. Elle est française et son album arrive l'année prochaine.



Cat Power Manhattan
Ca a beau faire presque vingt ans que Cat Power a commencé sa carrière et malgré l'entrain qu'elle suscite, jamais je ne suis vraiment intéressé à elle comme je l'écrivais ici. Est-ce parce qu'elle a coupé ses cheveux ? Est-ce l'effet de la quarantaine ? Est-ce parce que son album est produit par Zdar (de Cassius et à qui l'on doit la production de Phoenix)? En tout cas, me voilà tombé sous le charme de l'album Sun où j'ai distingué Manhattan parce qu'il fallait bien en choisir une.



Carousel Let's go home
J'aurais parié sur le succès de ce titre : son côté hymne adolescent à la manière d'un Owl City inspiré avait tout pour cartonner. A l'arrivée, je ne sais même pas si ce single est sorti, vu que Carousel l'offre en téléchargement gratuit sur son site. Vous auriez tort de vous en passer.



David Byrne & St Vincent Who
Il y a des artistes qui me passent totalement au-dessus de la tête, ou à côté c'est comme on veut, et ce malgré le fait qu'ils sont encensés partout. C'est comme si je n'avais pas les clés de ce qui provoque, chez les autres, l'admiration. Et c'était le cas de St Vincent. Merci donc à David Byrne de s'être associé à elle le temps de l'excellent album gorgé de cuivres Love this giant qui s'ouvre sur ce Who déjà posté ici : maintenant je comprends mieux.

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