mardi 27 janvier 2015

Best of 2014 - volume 9

Une dernière pages de pépites pour finir avec d'abord un titre découvert en toute fin d'année tout comme son auteur. Vu la voix de Jack Garratt, la qualité de ses chansons et sa gueule, ce serait très, très, très étonnant qu'on n'entende pas plus parler de lui dans les mois qui viennent. D'autant que le dernier titre qu'il ait posté sur le Net, The love you're given entièrement construit autour d'un sample envoutant, est son meilleur à ce jour.



Extrait d'un EP, Romance, excellent de bout en bout, Espoir porte bien son nom. Darius, son auteur Français, est un effet un gros, gros, gros espoir de la scène électro.



Duo Américain, Sylvan Esso a sorti un album assez remarqué l'année dernière mais parfois (souvent?) prise de tête à mon goût. Il n'empêche que le single Coffee reste une merveille.



Annoncé pour ce début d'année 2015, j'ai déjà lu de très bonnes critiques pour le trio de Liverpool, All We Are. Basé sur leur Feel safe de l'année dernière, ça ne m'étonne pas



La pop des Américains de Mansions on the Moon est fun, légère et ensoleillée, très à l'image de ce bubblegum Don't tell sorti l'année dernière.



Après des remixes toujours très efficaces, RAC a sorti son premier album, Strangers, l'année dernière, Je reste encore étonné qu'il n'ait pas plus fonctionné vu le nombre de tubes en puissance qu'il contenait comme ce Ready for it.


Evidemment à la première écoute de All that I want, on pense à Coldplay, mais un Coldplay qui aurait trouvé toute la puissance émotionnelle de ses débuts. C'est dire tout le bien que je pense de l'américain Dawn Golden.



J'ai grosso modo découvert les deux artistes suivants, Français tous les deux, en même temps et je ne suis pas particulièrement fan du reste de leur production. Néanmoins j'adore le Present has nothing wrong du Bordelais Banquise...



...tout comme The road pour ALB.



Duo Anglais, Honne a à mon avis tout pour plaire, super voix, super titre et du groove. Un Simply Red moderne et inspiré en somme comme sur All in the value.


Et on finira (ouf) définitivement ce best of par Octave Minds, projet collaboratif entre (Chilly) Gonzales et le plus electro Boys Noize, un très bel album avec des perles comme ce Projectionnist qui pourrait être une très belle musique de film et qui, à défaut, sera mon générique de fin.

Best of 2014 - volume 8

Espoirs de demain ou simple coup d'éclats: la suite de mon Top100 2014.
A mettre plutôt dans la catégorie des groupes à surveiller, Folded Like Fabric est un duo anglais qui propose un pop de très belle facture.



Tout n'est pas aussi réussi, loin de là, sur la page Soundcloud de l'Australien Tenru. On a même parfois l'impression d'assister à l'embarrassant apprentissage d'un musicien amateur. Mais même ceux là peuvent connaître l'état de grâce comme sur The way she moves aussi fragile que bluffant.



Au rayon espoir aussi, le Londonien Elderbrook dont le premier EP s'ouvre sur l'irréprochable Could.


Duo Australien electro, Hermitude a créé la sensation sur le Web avec le très mignon Ukiyo.



Flume est un DJ electro néo-zélandais bardé de prix chez lui pour son premier album sorti il y a deux ans tant et si bien qu'il est ressorti cette année en version Deluxe avec le merveilleux inédit The Greatest View porté par la voix magnétique d'Isabella Manfredi



Thomas Barrandon est Français et a réussi cette année le meilleur morceau de M83 qu'ils n'ont pas écrit: Forever young a lie.



Equateur est un groupe de pop électronique parisien pas forcément inspiré : mais sur The lava, ils trouvent l'équilibre parfait entre son d'aujourd'hui et réminiscences 80's.



La synth pop de l'américain Lincoln Jesser n'est pas forcément d'une grande subtilité. Un peu bourrin, si on veut. Mais ses hooks comme dans Wicked son sont diablement efficaces.



Musicien Danois, Tomas Barfod est beaucoup plus subtil que son prédécesseur sur cette page. Mais c'est néanmoins dans une de ces chansons les moins "subtiles" mais, là encore, d'une rare efficacité, que je le préfère : Busy baby (feat. Nina K).



Déjà repéré l'année dernière, le britannique Sohn a sorti un bon premier album l'année dernière Tremors. Peut-être pas assez pour marquer les mémoires mais suffisant pour qu'on guette la suite.



Enfin on arrêtera cette page avec une future star et je ne prends pas beaucoup de risque en disant ça vu que Marika Hackman est déjà pour d'autres raisons que musicales (elle est jolie, mannequin et copine de la It Girl Cara Delevingne) apparue dans de nombreuses publications. Son premier album sort cette année produit par un membre des Alt J et s'il y a autant de bonnes choses que ce I hold en duo avec Sivu, c'est tout gagné pour elle.

lundi 26 janvier 2015

Best of 2014 - volume 7

Oups! Je me suis aperçu que je l'avais oublié. Je suis bien le seul, vous me direz, vu que FKA Twigs truste les premières places des classements de fin d'année partout avec son album LP1. C'est tout à fait mérité mais le fait qu'elle n'arrive ici qu'à la septième page en dit long sur mon attachement véritable à cet album. Je reconnais sa très grande qualité mais ça ne me touche peut-être pas aussi intimement que d'autres morceaux de ce classement moins aboutis. Il n'empêche donc, chapeau, notamment pour Two weeks.



Par exemple, lui aussi je l'ai oublié, l'album est nettement moins de réussi, mais pourtant j'ai beaucoup plus de tendresse à l'égard de l'album d'Erlend Oye, Legao, et surtout de la chanson Rainman.



En même temps, il va falloir arrêter de dire que j'ai oublié des choses (enfin si, j'en ai oublié, plein, mais ça c'est la règle du jeu) car enfin, ils sont tous là, les titres que j'ai aimé l'année dernière. Et celui là, je l'ai adoré même s'il n'a peut-être pas tenu aussi bien que d'autres la distance sur le temps. Il n'empêche, Busy earnin' de Jungle claquait bien comme il fallait en 2014.



C'est toujours curieux, je me suis déjà assez répandu sur ça dans ce blog, comme le temps change nos perceptions des choses. Je me souviens parfaitement il y a quelques mois avoir eu un gros coup de coeur pour l'album de Mr Little Jean. Vous m'auriez posé la question à l'époque, son album Pocketknife était de très, très loin le meilleur album de l'année. Et puis les mois passent et vous avez du mal à trouver une chanson qui reflète l'enthousiasme qu'a su suscité cet album chez moi. Je l'ai trouvé quand même avec Good mistake.



Au final, à la Norvégienne Mr Little Jeans, je suis plus attaché, si l'on fait le bilan, à l'album d'autres Scandinaves, les Suédois de Little Dragon. Il n'y a qu'une chose qui m'embête les concernant, c'est que Nabuma Rubberband, bien que plein de choses très réussies comme ce Pretty girls, n'est toujours pas le grand album que j'attends d'eux.



Au rayon des grands emballements un peu retombés, comme un soufflé, sur la fin de l'année, j'ai beaucoup aimé l'année dernière l'album du Canadien How to Dress Well et goûte encore avec plaisir à son single annonciateur, WOrds I don't remember.



Au même rayon que je pourrais définir comme une rnb introspective, RKCB, de Los Angeles, avec Baptize.



Même ambiance lascive pour un groupe qui n'a pas explosé comme je l'aurais cru cette année. Pourtant rien à redire de l'album Zaba des Glass Animals dont Gooey aurait pu être un énorme tube dans un monde parfait.



Les Français d'Isaac Delusion ont eu nettement plus de chance puisqu'ils ont signé avec She pretends, une campagne de pub qui les a fait connaître. Enfin de la chance... Leur tube a peut être fait oublier, et c'est dommage l'excellence de leur album dont est extrait Pandora's box.

Best of 2014 - volume 6

Et maintenant le reste serais-je tenté de dire puisque j'ai annoncé un Top100.
Celle-ci aurait presque pu fait partir des valeurs sures et autres revenants puisque Roisin Murphy est loin d'être une inconnue et fut même l'interprète d'un énorme tube avec son groupe Moloko, Sing it back. C'était il y a 15 ans ce qui ne nous rajeunit. Depuis Roisin a visiblement appris l'italien et a sorti cette année un mini album un peu curieux, tout en italien donc, mais avec un charme troublant pour qui sait y goûter.



Ceci ayant ouvert la voie à quelques morceaux dance et electro, engouffrons nous dans la brêche. The Juan Mac Lean m'avait enthousiasmé avec son précédent album, moins avec In a dream où l'on trouve toutefois de très bons morceaux comme A simple design.



Derrière le pseudo rigolo, Himi Jendrix, il y a un musicien electro de République Dominicaine dont vous ne trouverez pas (encore?) les disques puisqu'il n'est pas signé mais dont vous pouvez profiter de l'imparable I want you d'autant plus qu'il est proposé en téléchargement gratuit.



Découvert in extremis et heureusement début 2015, The Presets, duo Australien, mérite amplement leur place dans ce best of. Ils ont déjà sorti 3 albums mais No Fun, single réalisé l'année dernière, tendrait à prouver que le meilleur reste à venir.



C'est tout le contraire avec Zoot Woman : le meilleur est derrière eux. J'attendais pourtant beaucoup de Star Climbing car j'ai toujours eu l'impression que le groupe de Stuart Price (le producteur de Confessions on the dancefloor pour Madonna) allait un jour éclater. Là, c'est plutôt le pétard mouillé d'autant plus embêtant que le morceau d'ouverture, Don't tear yourself apart, est, lui, particulièrement réussi.



Sorti de nulle part (enfin de Las Vegas), on promet un bel avenir à Shamir (dont le nouveau single, On the regular semble tenir ces promesses). Tout ça sur la foi d'un très bon EP sorti l'année dernière dont est extrait ce I know it's a good thing. 


 Parti comme une mauvaise blague, Chet Faker a réussi a faire oublier son pseudo rigolo en sortant un des premiers albums les plus consistants de l'année écoulée. Le morceau de bravoure, pour moi, c'est 1998.



 Déjà cité aussi pour son remix de Chvrches, l'anglais Tourist a aussi excellé avec un EP sur lequel on retrouve cette perle de dancefloor Together.
 


Je ne remercierais jamais assez ma soeur de m'avoir fait découvrir The Acid dont l'album Liminal est une petite merveille porté par le somptueux Fame.



Lucas Nord est Suédois. Rien d'autre à dire sur lui si ce n'est que son Wastin time est imparable.



Et on va terminer cette page par un Suisse qui vit à Vancouver, Cyril Hahn que j'avais découvert avec un remix assez gonflé d'un titre des Destiny's Child, mais qui sait s'y prendre tout seul ou presque puisqu'il s'associe au vocaliste Javeon pour Breaking.

Best of 2014 - volume 5

Les valeurs sures ou des musiciens dont vous avez forcément du entendre parler. Ou alors vous êtes là par hasard.
Metronomy a sorti un bon album avec Love letters, mais qui allait forcément souffrir la comparaison avec son prédécesseur. Mon morceau préféré est aussi le premier single de l'album I am aquarius
 


Passage obligé de l'album 2014, je n'ai rien à redire sur l'album Everyday robots de Damon Albarn. Sauf, peut-être, que celui-ci souffre un peu la comparaison avec ses travaux passés, y compris et surtout l'album pour Bobby Womack. Ca ne l'empêche pas (loin de là) de figurer parmi les meilleurs sortis l'année dernière. Le morceau qui donne son titre à l'album est pour moi le plus réussi.



Lana del Rey, je peux le comprendre, on n'en peut plus. On l'a trop vue, trop entendue. Je suis le premier quand la lecture aléatoire de mon Ipod la désigne par le sort, à la zapper. Alors quoi? Alors l'album Ultraviolence n'en demeure pas loin extrêmement réussi et bien meilleur que le premier à mon avis. En extrait, Guns and roses.



Avec Morning Phase, Beck n'a fait que reproduire un de ses anciens albums qui, lui même, était une ressucée de Gainsbourg et Nick Drake. Mais bon c'est tellement bien fait qu'on ne va quand même pas se plaindre.



Lui aussi, tout le monde l'a entendu cette année et ce titre en particulier. Et malgré ça, je trouve en tout cas, Budapest de George Ezra reste étonnamment frais, raison de sa présence ici.



Avec The Inevitable End, comme son nom l'indique, Royksopp a mis un terme a sa carrière. Sans grand éclat. A moins que l'on considère le EP sorti en collaboration avec Robyn (et qu'on retrouve sur l'album) comme leur vrai feu d'artifice. Do it again en est un.



Je me joins au concert de louanges tombées sur le Canadien Caribou pour son album Our love dont Can't do without you constitue l'un des sommets.



Tout le monde a également applaudi l'album It's a pleasure de Baxter Dury. Et c'est vraiment que c'est un vrai plaisir. Petit plaisir mais plaisir quand même comme la sucrerie Palm trees.



Enfin deux albums dont on a peut être moins parler parce que leur charme, sans doute, n'apparait qu'après plusieurs écoutes que, malheureusement pour eux, on n'accordera pas à des gens qu'on connaît déjà si bien. Roddy Frame, le leader d'Aztec Camera, est ainsi revenu avec l'un de ses meilleurs albums depuis qu'il ne porte plus le nom d'Aztec Camera précisément.



Après écoute, vous me direz rien de nouveau sous le soleil, et vous aurez sans doute raison mais je trouve ça suffisament "bien fait", au sens de travail d'artisan, pour lui consacrer un peu de place dans ce Top100. Et exactement la même chose peut-être dite de Paul Heaton & Jacqui Abbott, qui officiaient auparavant dans les Beautiful South et avant ça, pour le premier, dans les Housemartins. Et c'est précisément un morceau à l'énergie de ces années là que j'ai choisi de mettre ici : The right in me.

Best of 2014 - volume 4

Pas une année sans ses covers et autres remixes.
Découvert sur la BO d'un épisode Grey's Anatomy, qui a pillé son album de reprises (à moins qu'il ne les ait interprétés que pour figurer sur la BO d'un Grey's Anatomy...), Sleeping At Last et la reprise de Nena : 99 redballoons



Extrait d'un album qui, quoique très plaisant, m'est apparu extremement surestimé l'année dernière, la reprise lounge du Johnny and Mary de Todd Terje avec l'apport inestimable des vocaux de Bryan Ferry.



Encore extrait de la BO d'une série (cette fois, The Walking Dead), Lead me home de Jamie N Commons trouve un coup de fouet bienvenu avec le remix de TYR.



Sur le papier, CHVRCHES a tout pour me plaire. Sauf que je n'ai jamais accroché aux chansons du trio anglais. En tout cas avant le remix de Tourist de Lies qui les placent dans mon best of 2014.



Je pourrais dire exactement ce que je viens d'écrire de MO. Cette fois c'est le remix de Goldroom qui emporte mon adhésion à Don't wanna dance.



J'aurais pu poster ici une tripotée de remixes de Happy de Pharell Williams, vu le nombre, réussi ou pas, qu'il a inspiré l'année dernière. Mais le Sad mix de Woodkid remporte aisément la palme.



Alt J ont aussi inspiré une tripotée de remixes, plus ou moins heureux, et c'est cette fois à Golden Pony que j'accorde le titre de meilleurs du lot avec leur version de Hunger of the Pine



Enfin des revenants pour terminer sur cette thématique. Les très surprenants Tears For Fears ont repris le My Girl d'Animal Collective. Grand bien leur en a pris, je ne les avais pas trouvé aussi bons depuis...30 ans!



Et puis la cure de Daft Punk a visiblement fait un bien fou a Giorgio Moroder qui, avant un album très attendu cette année, a livré une version hystérique et disco du Corever de Haim. C'est pas forcément fin (et en conséquence ne se mange pas sans faim) mais si on goûte aux voix vocodorisées, on pourra sauter en coeur, aller avec lui, voir les étoiles et après on ira chez lui pour faire l'amour. Vous comprendrez après avoir écouté ce qui suit.

Best of 2014 - volume 3

Pour le reste du Top 100, un peu de tout. De la chanson française de qualité, comme toujours, serais-je tenté de rajouter, avec Benjamin Biolay, qui, toutefois, fait le minimum syndical pour sa soeur Coralie Clément ce qui donne le joli moment Trois fois rien (un bon résumé de l'album en somme) qu'on peut, par exemple aller écouter sur Itunes. Ben ouais, les gars, on trouve pas forcément tout sur le Web.
Par contre on trouve des choses parfois qui vous filent le frisson via, précisément, Coralie Clément. Cherchant à écouter son nouvel album, je suis tombé sur ses collaborations avec des DJs allemands que je ne connaissais pas Blank & Jones. Et l'année dernière, c'était Surround me with your love qui serait du plus bel effet sur une compilation Café del Mar (une réussie parmi les premières de la collection s'entend.



Je reste dans des atmosphères élégiaques avec L'adulte tiré de L'aventura qui, je pense est l'album le plus réussi de Sébastien Tellier.


Sebastien Tellier - L'adulte (Official Video) from Record Makers on Vimeo.

Chanson toujours et une des (tous leurs précédents titres sont excellents) raisons pour lesquelles j'attends avec impatience cette année le premier album de Paradis (le groupe, pas Vanessa) : Garde le pour toi.



Dans la même catégorie electro pop française qui cartonne à l'étranger (comme Paradis, eux aussi ont été n°1 sur Hypem, les chansons les plus appréciées sur les blogs dans le monde, et avec une chanson en français), Poom avec Les Voiles, soit la version 2014 de Lilicub.



S'il n'avait pas usé jusqu'à la corde ce qui lui reste de crédibilité ces dernières années, on aurait sans doute dit que Magnum, le dernier album de Katerine, était plutôt réussi dans le genre 80's insouciantes. Au lieu de ça tout le monde est passé à côté. Je garde Efféminé.



Toujours chez les Français, l'album très réussi de Cascadeur avec ce sublime instant qu'est Collector chanté par Christophe.



Cocorico encore et enfin (bien qu'il y aura d'autres Français dans le classement mais en anglais dans le texte), avec l'album Piano Ombre de François & the Atlas Mountains encensé depuis des lustres par les Inrocks par exemple mais dont le charme ne m'a été révélé que cette année par l'intermédiaire de La vérité fortement addictive.

Best of 2014 - volume 2

En préparant mon best of cette année, vu le peu d'entrains que 2014 m'avait procuré, je ne me suis pas freiné, comme les années précédentes. Ce qui veut dire que lorsque sur un album qui m'avait vraiment enchanté, il y avait plus d'une chanson qui m'avait emballé (preuve, tout du moins, d'un bon voire très bon album), eh bien je les ai laissé. D'où la page suivante consacrée donc aux multirécidivistes.
Dans l'ordre (parce qu'il en faut bien un) alphabétique, ça donne d'abord Arthur Beatrice. J'étais persuadé au début de l'année quand leur album est sorti, que ce groupe de londoniens allait susciter l'emballement. Ca n'a suscité que le mien. Peut-être trop classique? Mais excellemment exécuté.





L'autre Arthur de l'année, pour moi, c'est Arthur H. Et je suis bien le premier surpris de cette assertion. Entendons nous bien, je n'ai jamais eu aucun mépris pour le fils Higelin, mais je n'ai jamais eu non plus de véritable atome crochu. Et puis, je tombe sur La caissière du super et ce fut un choc. Qu'est-ce que c'est bien! Mieux tout l'album Soleil dedans m'accroche d'où un deuxième titre Oh là haut, dans une reprise live.





Le mouvement Chillwave n'est pas mort, il bouge encore et cette année via Blackbird Blackbird et le très joli album Tangerine Sky dont sont extraits Darlin' Dear & Beasts. Mais bon, comme le groupe (il est tout seul mais on va quand même dire le groupe) ne fait pas dans le détail, voici l'album. Les morceaux dont je parle sont les numéros 4 et 10.



Dans le trio de tête de mes albums français préférés de l'année, il y a le deuxième album de Camelia Jordana, sans doute la meilleure chanteuse que l'on est en France et la preuve, s'il le fallait encore, qu'il faut regarder Nouvelle star. Mention spéciale pour le duo avec Babx, A l'aveuglette, et à Miramar.
 




Au nombre de mes prédictions foireuses, j'avais prédit un grand destin à Dan Croll, déjà présent dans le best of de l'an dernier via From nowhere, une chanson qui reste diablement efficace à mes oreilles. Or, malgré un album, Sweet disarray, qui révèle un sens inné de la pop, euh, rien. Voire de très mauvaises critiques. Ca n'est pas mérité. En voici deux preuves: Only ghost & Must be leaving





Pas d'album, juste un EP mais déjà Fakear s'impose comme l'un des plus talentueux espoirs de l'electro française. La preuve par Life in grey (à télécharger en pluset La lune rousse.




Ozark Henry fait partie de mes chouchous depuis quelques années maintenant. Je trouve la discographie de ce flamand méconnu exemplaire et irréprochable et gorgée de chansons toutes en émotions qui invariablement me filent la chair de poule.Stay Gold ne déroge pas à la règle et vaut à son auteur 3 chansons dans mon best of : Deep, Death and the Maiden & Juguetes del viento.







Découvert cette année sur les blogs du monde entier, l'Australien The Kite String Triangle pourrait faire parler de lui cette année. Mais bon, c'est du conditionnel (cf. mes prévisions foireuses aux lignes précédentes). En attendant, il aura marqué mon année avec Wonder comme avec Stone cold.





Parce que je n'ai peur de rien et surtout pas du ridicule, je prédis aussi une trajectoire grandiose à Vaults, trio londonien qui a tant su m'impressionner en 2014 avec leur single Premonitions que j'en ai oublié que Cry no more datait de 2013. Mais vu le nombre de fois que ce titre a tourné sur mon Ipod, ce ne serait pas un bon reflet de l'année 2014 que de l'oublier. Reste plus à ce qu'ils soient repris par une candidate de The Voice et c'est les nouveaux London Grammar.






Enfin parce que je revendique, au choix, mon mauvais goût, mes gouts de chiotte ou mes goûts de pouffe, voici Yelle qui s'inscrit merveilleusement dans toutes ces catégories. Totalement superflu, léger, rappelant A Caus des Garçons, Yanna Katsoulos et bien d'autres choses totalement anecdotiques des années 80 et, en ce sens, totalement indispensable, Yelle ne réussit pas un aussi bel album que le précédent, Safari Disco Club, mais Complètement fou et Nuit de baise suffisent à mon bonheur.



Best of 2014 - volume 1

A la demande générale, voici, avec quelques semaines de retard le best of de l'année écoulée. En même temps, quelques semaines de retard, en la matière, c'est pas plus mal, ça permet de découvrir quelques trucs, via d'autres classements, à côté desquels j'aurais pu passer. Avec quand même, par l'intermédiaire de ces classements notamment, la conviction que l'année dernière n'aura pas été un grand cru. C'est pas le vieux con qui parle (façon c'était mieux avant), mais juste l'amateur de musique qui ne peut que constater l'absence de passion pour quoi que ce soit cette année. C'est d'ailleurs pour cette même raison que je vais commencer par le seul truc qui m'a rendu obsessionnel en 2014 (et qui continue à l'être en ce début 2015): Tom Misch.
J'aurais pu mettre l'intégralité de sa production (disponible sur le Web presqu'exclusivement) au rang des meilleurs trucs écouter l'année dernière. Il a fallu d'ailleurs que je me freine pour n'en proposer ici que...5!
Tout d'abord, le single qu'on peut se procurer de manière "régulière" sur Itunes: Memory



Toujours Tom Misch à retrouver sur sa page Soundcloud: Moving faster, l'un des premiers titres que j'ai découvert de lui et pour lequel de fait, je conserve une tendresse particulière.



Parmi les premières choses par lesquelles vous pourrez entendre parler de lui (car je ne veux/peux pas croire qu'on n'entendra pas parler de lui à l'avenir), il y a son EP Out to Sea, sorti en fin d'année, en collaboration avec la chanteuse Carmody et qui débute par ce So close



L'autre talent de Tom Misch, c'est d'être un remixeur génial. On peut l'entendre dans ce remix de Parra for Cuva et leur très bonne reprise de Chris Isaak...



...ou dans le remix de l'espoir de la pop anglaise, Rae Morris, dont le Closer, ici, est mille fois supérieur à l'original.



Donc Tom Misch, Tom Misch, Tom Misch...
Et en fait, c'est pas tout. En faisant la collecte des meilleurs titres de l'année dernière, je me suis aperçu qu'il y avait 4 autres titres d'une autre artiste qui fait que je comprends tout à fait pourquoi cet album arrive en tête des meilleurs de l'année pour les Inrockuptibles: Christine and the Queens. Ah ! Christine...

 
J'ajoute à cela la reprise de Christophe via Kanye West



Science fiction, parce que La lumière comme dernier geste



et pourquoi pas Saint Claude, et pourquoi pas, au passage un petit remix signé Dim Sum.



Puisque j'en suis aux poids lourds de l'année écoulée, j'aimerais terminer cette première page du Best of par ce qui restera, objectivement à en juger par tous les classements de fin d'année, comme l'un des tout meilleurs (LE meilleur?) album de l'année: celui de The War On Drugs qui s'impose comme une évidence, de la même manière que Red eyes s'impose comme une évidence quand il s'agit pour moi de désigner le meilleur titre de l'album.