Et maintenant le reste serais-je tenté de dire puisque j'ai annoncé un Top100.
Celle-ci aurait presque pu fait partir des valeurs sures et autres revenants puisque Roisin Murphy est loin d'être une inconnue et fut même l'interprète d'un énorme tube avec son groupe Moloko, Sing it back. C'était il y a 15 ans ce qui ne nous rajeunit. Depuis Roisin a visiblement appris l'italien et a sorti cette année un mini album un peu curieux, tout en italien donc, mais avec un charme troublant pour qui sait y goûter.
Ceci ayant ouvert la voie à quelques morceaux dance et electro, engouffrons nous dans la brêche. The Juan Mac Lean m'avait enthousiasmé avec son précédent album, moins avec In a dream où l'on trouve toutefois de très bons morceaux comme A simple design.
Derrière le pseudo rigolo, Himi Jendrix, il y a un musicien electro de République Dominicaine dont vous ne trouverez pas (encore?) les disques puisqu'il n'est pas signé mais dont vous pouvez profiter de l'imparable I want you d'autant plus qu'il est proposé en téléchargement gratuit.
Découvert in extremis et heureusement début 2015, The Presets, duo Australien, mérite amplement leur place dans ce best of. Ils ont déjà sorti 3 albums mais No Fun, single réalisé l'année dernière, tendrait à prouver que le meilleur reste à venir.
C'est tout le contraire avec Zoot Woman : le meilleur est derrière eux. J'attendais pourtant beaucoup de Star Climbing car j'ai toujours eu l'impression que le groupe de Stuart Price (le producteur de Confessions on the dancefloor pour Madonna) allait un jour éclater. Là, c'est plutôt le pétard mouillé d'autant plus embêtant que le morceau d'ouverture, Don't tear yourself apart, est, lui, particulièrement réussi.
Sorti de nulle part (enfin de Las Vegas), on promet un bel avenir à Shamir (dont le nouveau single, On the regular semble tenir ces promesses). Tout ça sur la foi d'un très bon EP sorti l'année dernière dont est extrait ce I know it's a good thing.
Parti comme une mauvaise blague, Chet Faker a réussi a faire oublier son pseudo rigolo en sortant un des premiers albums les plus consistants de l'année écoulée. Le morceau de bravoure, pour moi, c'est 1998.
Déjà cité aussi pour son remix de Chvrches, l'anglais Tourist a aussi excellé avec un EP sur lequel on retrouve cette perle de dancefloor Together.
Je ne remercierais jamais assez ma soeur de m'avoir fait découvrir The Acid dont l'album Liminal est une petite merveille porté par le somptueux Fame.
Lucas Nord est Suédois. Rien d'autre à dire sur lui si ce n'est que son Wastin time est imparable.
Et on va terminer cette page par un Suisse qui vit à Vancouver, Cyril Hahn que j'avais découvert avec un remix assez gonflé d'un titre des Destiny's Child, mais qui sait s'y prendre tout seul ou presque puisqu'il s'associe au vocaliste Javeon pour Breaking.
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