lundi 26 janvier 2015

Best of 2014 - volume 7

Oups! Je me suis aperçu que je l'avais oublié. Je suis bien le seul, vous me direz, vu que FKA Twigs truste les premières places des classements de fin d'année partout avec son album LP1. C'est tout à fait mérité mais le fait qu'elle n'arrive ici qu'à la septième page en dit long sur mon attachement véritable à cet album. Je reconnais sa très grande qualité mais ça ne me touche peut-être pas aussi intimement que d'autres morceaux de ce classement moins aboutis. Il n'empêche donc, chapeau, notamment pour Two weeks.



Par exemple, lui aussi je l'ai oublié, l'album est nettement moins de réussi, mais pourtant j'ai beaucoup plus de tendresse à l'égard de l'album d'Erlend Oye, Legao, et surtout de la chanson Rainman.



En même temps, il va falloir arrêter de dire que j'ai oublié des choses (enfin si, j'en ai oublié, plein, mais ça c'est la règle du jeu) car enfin, ils sont tous là, les titres que j'ai aimé l'année dernière. Et celui là, je l'ai adoré même s'il n'a peut-être pas tenu aussi bien que d'autres la distance sur le temps. Il n'empêche, Busy earnin' de Jungle claquait bien comme il fallait en 2014.



C'est toujours curieux, je me suis déjà assez répandu sur ça dans ce blog, comme le temps change nos perceptions des choses. Je me souviens parfaitement il y a quelques mois avoir eu un gros coup de coeur pour l'album de Mr Little Jean. Vous m'auriez posé la question à l'époque, son album Pocketknife était de très, très loin le meilleur album de l'année. Et puis les mois passent et vous avez du mal à trouver une chanson qui reflète l'enthousiasme qu'a su suscité cet album chez moi. Je l'ai trouvé quand même avec Good mistake.



Au final, à la Norvégienne Mr Little Jeans, je suis plus attaché, si l'on fait le bilan, à l'album d'autres Scandinaves, les Suédois de Little Dragon. Il n'y a qu'une chose qui m'embête les concernant, c'est que Nabuma Rubberband, bien que plein de choses très réussies comme ce Pretty girls, n'est toujours pas le grand album que j'attends d'eux.



Au rayon des grands emballements un peu retombés, comme un soufflé, sur la fin de l'année, j'ai beaucoup aimé l'année dernière l'album du Canadien How to Dress Well et goûte encore avec plaisir à son single annonciateur, WOrds I don't remember.



Au même rayon que je pourrais définir comme une rnb introspective, RKCB, de Los Angeles, avec Baptize.



Même ambiance lascive pour un groupe qui n'a pas explosé comme je l'aurais cru cette année. Pourtant rien à redire de l'album Zaba des Glass Animals dont Gooey aurait pu être un énorme tube dans un monde parfait.



Les Français d'Isaac Delusion ont eu nettement plus de chance puisqu'ils ont signé avec She pretends, une campagne de pub qui les a fait connaître. Enfin de la chance... Leur tube a peut être fait oublier, et c'est dommage l'excellence de leur album dont est extrait Pandora's box.

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