lundi 26 janvier 2015

Best of 2014 - volume 2

En préparant mon best of cette année, vu le peu d'entrains que 2014 m'avait procuré, je ne me suis pas freiné, comme les années précédentes. Ce qui veut dire que lorsque sur un album qui m'avait vraiment enchanté, il y avait plus d'une chanson qui m'avait emballé (preuve, tout du moins, d'un bon voire très bon album), eh bien je les ai laissé. D'où la page suivante consacrée donc aux multirécidivistes.
Dans l'ordre (parce qu'il en faut bien un) alphabétique, ça donne d'abord Arthur Beatrice. J'étais persuadé au début de l'année quand leur album est sorti, que ce groupe de londoniens allait susciter l'emballement. Ca n'a suscité que le mien. Peut-être trop classique? Mais excellemment exécuté.





L'autre Arthur de l'année, pour moi, c'est Arthur H. Et je suis bien le premier surpris de cette assertion. Entendons nous bien, je n'ai jamais eu aucun mépris pour le fils Higelin, mais je n'ai jamais eu non plus de véritable atome crochu. Et puis, je tombe sur La caissière du super et ce fut un choc. Qu'est-ce que c'est bien! Mieux tout l'album Soleil dedans m'accroche d'où un deuxième titre Oh là haut, dans une reprise live.





Le mouvement Chillwave n'est pas mort, il bouge encore et cette année via Blackbird Blackbird et le très joli album Tangerine Sky dont sont extraits Darlin' Dear & Beasts. Mais bon, comme le groupe (il est tout seul mais on va quand même dire le groupe) ne fait pas dans le détail, voici l'album. Les morceaux dont je parle sont les numéros 4 et 10.



Dans le trio de tête de mes albums français préférés de l'année, il y a le deuxième album de Camelia Jordana, sans doute la meilleure chanteuse que l'on est en France et la preuve, s'il le fallait encore, qu'il faut regarder Nouvelle star. Mention spéciale pour le duo avec Babx, A l'aveuglette, et à Miramar.
 




Au nombre de mes prédictions foireuses, j'avais prédit un grand destin à Dan Croll, déjà présent dans le best of de l'an dernier via From nowhere, une chanson qui reste diablement efficace à mes oreilles. Or, malgré un album, Sweet disarray, qui révèle un sens inné de la pop, euh, rien. Voire de très mauvaises critiques. Ca n'est pas mérité. En voici deux preuves: Only ghost & Must be leaving





Pas d'album, juste un EP mais déjà Fakear s'impose comme l'un des plus talentueux espoirs de l'electro française. La preuve par Life in grey (à télécharger en pluset La lune rousse.




Ozark Henry fait partie de mes chouchous depuis quelques années maintenant. Je trouve la discographie de ce flamand méconnu exemplaire et irréprochable et gorgée de chansons toutes en émotions qui invariablement me filent la chair de poule.Stay Gold ne déroge pas à la règle et vaut à son auteur 3 chansons dans mon best of : Deep, Death and the Maiden & Juguetes del viento.







Découvert cette année sur les blogs du monde entier, l'Australien The Kite String Triangle pourrait faire parler de lui cette année. Mais bon, c'est du conditionnel (cf. mes prévisions foireuses aux lignes précédentes). En attendant, il aura marqué mon année avec Wonder comme avec Stone cold.





Parce que je n'ai peur de rien et surtout pas du ridicule, je prédis aussi une trajectoire grandiose à Vaults, trio londonien qui a tant su m'impressionner en 2014 avec leur single Premonitions que j'en ai oublié que Cry no more datait de 2013. Mais vu le nombre de fois que ce titre a tourné sur mon Ipod, ce ne serait pas un bon reflet de l'année 2014 que de l'oublier. Reste plus à ce qu'ils soient repris par une candidate de The Voice et c'est les nouveaux London Grammar.






Enfin parce que je revendique, au choix, mon mauvais goût, mes gouts de chiotte ou mes goûts de pouffe, voici Yelle qui s'inscrit merveilleusement dans toutes ces catégories. Totalement superflu, léger, rappelant A Caus des Garçons, Yanna Katsoulos et bien d'autres choses totalement anecdotiques des années 80 et, en ce sens, totalement indispensable, Yelle ne réussit pas un aussi bel album que le précédent, Safari Disco Club, mais Complètement fou et Nuit de baise suffisent à mon bonheur.



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