vendredi 30 novembre 2012

Dépaysé

Avant de partir (en vacances, hein, pas définitivement), laissez moi vous faire un petit cadeau en libre téléchargement sur le Web depuis quatre jours mais mon petit doigt (et le classement Hypem des titres les plus appréciés sur les blogs qui le classe déjà n°1) me dit que ça ne durera pas très longtemps. Donc profitez de la gratuité de Cash Cash et de leur Overtime.



Avouez que c'est aussi dynamisant qu'une canette de boisson énergisante, même si, je vous l'accorde, ce n'est pas d'une originalité folle. C'est foutrement efficace mais d'une efficacité entendue ailleurs et ils sont déjà plusieurs, sur le Net, à y voir des réminiscences du D.A.N.C.E. de Justice, qui n'était pas seulement un bon titre, mais aussi l'une des meilleurs collections de T-Shirts jamais rassemblées.



Ce plus ou moins discret salut à un groupe français vient d'un groupe américain, Cash Cash, étant de Harrison dans le New Jersey. Mais bon, Justice ne faisait-il pas ouvertement un clin d'oeil à une musique foncièrement américaine, la House ? Faut-il s'en réjouir ou en désespérer, il y a un paquet de musique qui se joue des frontières, et plus encore des identités ; la seule identité de ces morceaux, c'est d'être de la dance music. Après qu'elle vienne des Etats Unis, de France ou d'ailleurs... Tenez, pas sûr que vous sauriez la nationalité du duo Lilly Wood & The Prick si vous n'aviez pour vous renseigner que leur musique. Surtout s'ils vous embrouillent avec une vidéo clairement tournée aux Etats Unis (il y a deux chansons sur cette video et je vous encourage à les écouter/regarder toutes les deux, d'abord parce qu'elles sont bien et ensuite parce qu'elle reflète bien les deux humeurs, un versant ballade, et un versant dancing qu'on retouve dans leur deuxième et très bon album The Fight).


Lilly Wood And The Prick - [Part 1... par CInq7

Bon c'est français. En même temps je vous mens puisque la chanteuse de Lilly Wood and The Prick est née à Tel Aviv et a vécu en Californie et en Angleterre avant de rencontrer à Paris le guitariste avec lequel elle allait former son groupe. Non, rien est clair. Et je peux même vous embrouiller d'avantage en vous perdant non seulement dans l'espace mais dans le temps via ce remix de Laid Back. Oui, moi même, il a fallu me pincer pour y croire : le Laid Back de Sunshine reggae ? Non ?! Si ! Et si j'ai été attiré par leur nom, c'est parce que ces Danois des 80's ont été remixés par un duo Californien qui a sorti un très très bon album cette année, Poolside.



Le plus surprenant dans l'affaire, c'est que le remix ne diffère pas tant que ça de l'original qui durait déjà plus de huit minutes en 1983. Or, ça s'intègre parfaitement au reste de la production, bien d'aujourd'hui, de Poolside, qui a on-ne-peut-mieux choisi son nom tant la musique de ces Californiens est la bande son idéale d'un après midi ensoleillé au bord de la piscine.



L'album de Poolside s'appelle Pacific Standard Time. Au départ je le précisais juste parce que je me disais, vu la qualité de l'album, que ça méritait au moins ça. A l'arrivée je m'aperçois que c'est l'heure à laquelle je serais d'ici peu. Car, comme vous l'aurez remarqué, aujourd'hui, pour être dépaysé, on ne peut plus juste se contenter d'écouter de la musique.

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