dimanche 16 septembre 2012

Tears in the toilet

La musique est une affaire d'humeur. Et la mienne est la plupart du temps mélancolique. Aussi nombre de mes disques reflètent cette humeur. Mais plus que mélancolique, je suis un peu triste aujourd'hui et j'avais prévu, précisément, de poster quelque chose de bien triste, histoire d'exorciser. Puis m'est revenu le "tears in the toilet material". La première fois que j'ai entendu parler de "tears in the toilet material", c'était dans cet article du Guardian (The Guardian, dont je ne saurais que trop recommander la lecture des pages musique) à propos de "Dancing on my own" de Robyn.


Robyn 'Dancing On My Own' (Official Video) from Robyn on Vimeo.

Cela m'a fait immédiatement adorer le morceau et louer un peu plus l'intelligence de Neil Tennant, à qui l'on doit ce qualificatif, même si je ne suis amateur que partiellement des Pet Shop Boys. Car je venais de mettre à jour, ou plutôt de donner un nom, à un grand courant qui agite depuis longtemps ma discothèque. Oui, j'aime les chansons tristes. Mais j'aime encore plus celles qui n'en ont pas l'air et pourtant... L'un des meilleurs exemples de cette catégorie, c'est Tracey Thorn pleurant l'être manquant sur une piste de danse où l'a propulsé Todd Terry et qui allait être un tournant de la carrière d'Everything But The Girl



Mais, à l'exception d'Everything But The Girl (bon d'accord, et de quelques autres), rares sont ceux qui arrivent à conjuguer ces deux humeurs contradictoires : la peine qui résonne dans votre coeur, et la joie de taper du pied. Heureusement, il y a les remixes, où les Djs s'en donnent à coeur joie (littéralement) sur des complaintes à vous arracher des larmes. Les larmes que vous versez dans la boite de nuit. Tears in the toilet, donc. Parfait exemple de la catégorie : le folkeux William Fitzsimmons chantant la fin d'un amour remixé par Georges Raquet. Soyez joyeux : pleurez !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire