Bon j'ai déjà évoqué le problème des Best Of. Ca ne peut qu'être le reflet d'une année qu'à un instant T, qu'on n'en oublie plein, que l'année écoulée est aussi parfois l'année de découverte ou redécouvertes de truc beaucoup plus vieux (qui avant entendu parler de Rodriguez avant l'année 2012 par exemple ?), j'en passe et d'autres. En voici donc deux qui auraient pu participer sans aucun problème au best of.
D'abord, il serait juste de dire que Sage aurait du faire partie de cette liste si je n'étais pas devenu aussi radin (c'est ta faute, ô, sale industrie du disque qui m'a pillé durant des années !) en matière de musique. Quand j'ai découvert le Last call couples de Sage l'année dernière, je n'ai plus eu qu'une obsession : me le procurer. Hélas, je dois bien dire que je n'en trouvais la trace nulle part. L'erreur est réparée aujourd'hui ; n'empêche que Last call couples ne figure pas dans mon Top 100 des pages précédentes alors que franchement, il vaut bien mieux que certains titres qui y figurent. Je me rattraperais sans doute cette année puisque le premier album de Sage (par ailleurs ex membre de Revolver et arrangeur de cordes pour Woodkid) est annoncé pour 2015.
Et puis je ne peux absolument plus décrocher ces derniers jours, ces dernières heures, mais bon vous m'aurez compris, du Classic de The Knocks, lascif tube dance avec une intro, euh, classique, avec son "one/two/three/four" et boom, gros beat qui me rend immédiatement béat. Evidemment j'ai l'enthousiasme très facile et il se peut que je ne supporte plus ni le morceau, ni même le fait de l'avoir apprécié dans les prochains jours, voire prochaines heures, mais bon vous m'aurez compris.
dimanche 1 février 2015
mardi 27 janvier 2015
Best of 2014 - volume 9
Une dernière pages de pépites pour finir avec d'abord un titre découvert en toute fin d'année tout comme son auteur. Vu la voix de Jack Garratt, la qualité de ses chansons et sa gueule, ce serait très, très, très étonnant qu'on n'entende pas plus parler de lui dans les mois qui viennent. D'autant que le dernier titre qu'il ait posté sur le Net, The love you're given entièrement construit autour d'un sample envoutant, est son meilleur à ce jour.
Extrait d'un EP, Romance, excellent de bout en bout, Espoir porte bien son nom. Darius, son auteur Français, est un effet un gros, gros, gros espoir de la scène électro.
Duo Américain, Sylvan Esso a sorti un album assez remarqué l'année dernière mais parfois (souvent?) prise de tête à mon goût. Il n'empêche que le single Coffee reste une merveille.
Annoncé pour ce début d'année 2015, j'ai déjà lu de très bonnes critiques pour le trio de Liverpool, All We Are. Basé sur leur Feel safe de l'année dernière, ça ne m'étonne pas
La pop des Américains de Mansions on the Moon est fun, légère et ensoleillée, très à l'image de ce bubblegum Don't tell sorti l'année dernière.
Après des remixes toujours très efficaces, RAC a sorti son premier album, Strangers, l'année dernière, Je reste encore étonné qu'il n'ait pas plus fonctionné vu le nombre de tubes en puissance qu'il contenait comme ce Ready for it.
Evidemment à la première écoute de All that I want, on pense à Coldplay, mais un Coldplay qui aurait trouvé toute la puissance émotionnelle de ses débuts. C'est dire tout le bien que je pense de l'américain Dawn Golden.
J'ai grosso modo découvert les deux artistes suivants, Français tous les deux, en même temps et je ne suis pas particulièrement fan du reste de leur production. Néanmoins j'adore le Present has nothing wrong du Bordelais Banquise...
...tout comme The road pour ALB.
Duo Anglais, Honne a à mon avis tout pour plaire, super voix, super titre et du groove. Un Simply Red moderne et inspiré en somme comme sur All in the value.
Et on finira (ouf) définitivement ce best of par Octave Minds, projet collaboratif entre (Chilly) Gonzales et le plus electro Boys Noize, un très bel album avec des perles comme ce Projectionnist qui pourrait être une très belle musique de film et qui, à défaut, sera mon générique de fin.
Extrait d'un EP, Romance, excellent de bout en bout, Espoir porte bien son nom. Darius, son auteur Français, est un effet un gros, gros, gros espoir de la scène électro.
Duo Américain, Sylvan Esso a sorti un album assez remarqué l'année dernière mais parfois (souvent?) prise de tête à mon goût. Il n'empêche que le single Coffee reste une merveille.
Annoncé pour ce début d'année 2015, j'ai déjà lu de très bonnes critiques pour le trio de Liverpool, All We Are. Basé sur leur Feel safe de l'année dernière, ça ne m'étonne pas
La pop des Américains de Mansions on the Moon est fun, légère et ensoleillée, très à l'image de ce bubblegum Don't tell sorti l'année dernière.
Après des remixes toujours très efficaces, RAC a sorti son premier album, Strangers, l'année dernière, Je reste encore étonné qu'il n'ait pas plus fonctionné vu le nombre de tubes en puissance qu'il contenait comme ce Ready for it.
Evidemment à la première écoute de All that I want, on pense à Coldplay, mais un Coldplay qui aurait trouvé toute la puissance émotionnelle de ses débuts. C'est dire tout le bien que je pense de l'américain Dawn Golden.
J'ai grosso modo découvert les deux artistes suivants, Français tous les deux, en même temps et je ne suis pas particulièrement fan du reste de leur production. Néanmoins j'adore le Present has nothing wrong du Bordelais Banquise...
...tout comme The road pour ALB.
Duo Anglais, Honne a à mon avis tout pour plaire, super voix, super titre et du groove. Un Simply Red moderne et inspiré en somme comme sur All in the value.
Et on finira (ouf) définitivement ce best of par Octave Minds, projet collaboratif entre (Chilly) Gonzales et le plus electro Boys Noize, un très bel album avec des perles comme ce Projectionnist qui pourrait être une très belle musique de film et qui, à défaut, sera mon générique de fin.
Best of 2014 - volume 8
Espoirs de demain ou simple coup d'éclats: la suite de mon Top100 2014.
A mettre plutôt dans la catégorie des groupes à surveiller, Folded Like Fabric est un duo anglais qui propose un pop de très belle facture.
Tout n'est pas aussi réussi, loin de là, sur la page Soundcloud de l'Australien Tenru. On a même parfois l'impression d'assister à l'embarrassant apprentissage d'un musicien amateur. Mais même ceux là peuvent connaître l'état de grâce comme sur The way she moves aussi fragile que bluffant.
Au rayon espoir aussi, le Londonien Elderbrook dont le premier EP s'ouvre sur l'irréprochable Could.
Duo Australien electro, Hermitude a créé la sensation sur le Web avec le très mignon Ukiyo.
Flume est un DJ electro néo-zélandais bardé de prix chez lui pour son premier album sorti il y a deux ans tant et si bien qu'il est ressorti cette année en version Deluxe avec le merveilleux inédit The Greatest View porté par la voix magnétique d'Isabella Manfredi
Thomas Barrandon est Français et a réussi cette année le meilleur morceau de M83 qu'ils n'ont pas écrit: Forever young a lie.
Equateur est un groupe de pop électronique parisien pas forcément inspiré : mais sur The lava, ils trouvent l'équilibre parfait entre son d'aujourd'hui et réminiscences 80's.
La synth pop de l'américain Lincoln Jesser n'est pas forcément d'une grande subtilité. Un peu bourrin, si on veut. Mais ses hooks comme dans Wicked son sont diablement efficaces.
Musicien Danois, Tomas Barfod est beaucoup plus subtil que son prédécesseur sur cette page. Mais c'est néanmoins dans une de ces chansons les moins "subtiles" mais, là encore, d'une rare efficacité, que je le préfère : Busy baby (feat. Nina K).
Déjà repéré l'année dernière, le britannique Sohn a sorti un bon premier album l'année dernière Tremors. Peut-être pas assez pour marquer les mémoires mais suffisant pour qu'on guette la suite.
Enfin on arrêtera cette page avec une future star et je ne prends pas beaucoup de risque en disant ça vu que Marika Hackman est déjà pour d'autres raisons que musicales (elle est jolie, mannequin et copine de la It Girl Cara Delevingne) apparue dans de nombreuses publications. Son premier album sort cette année produit par un membre des Alt J et s'il y a autant de bonnes choses que ce I hold en duo avec Sivu, c'est tout gagné pour elle.
A mettre plutôt dans la catégorie des groupes à surveiller, Folded Like Fabric est un duo anglais qui propose un pop de très belle facture.
Tout n'est pas aussi réussi, loin de là, sur la page Soundcloud de l'Australien Tenru. On a même parfois l'impression d'assister à l'embarrassant apprentissage d'un musicien amateur. Mais même ceux là peuvent connaître l'état de grâce comme sur The way she moves aussi fragile que bluffant.
Au rayon espoir aussi, le Londonien Elderbrook dont le premier EP s'ouvre sur l'irréprochable Could.
Duo Australien electro, Hermitude a créé la sensation sur le Web avec le très mignon Ukiyo.
Flume est un DJ electro néo-zélandais bardé de prix chez lui pour son premier album sorti il y a deux ans tant et si bien qu'il est ressorti cette année en version Deluxe avec le merveilleux inédit The Greatest View porté par la voix magnétique d'Isabella Manfredi
Thomas Barrandon est Français et a réussi cette année le meilleur morceau de M83 qu'ils n'ont pas écrit: Forever young a lie.
Equateur est un groupe de pop électronique parisien pas forcément inspiré : mais sur The lava, ils trouvent l'équilibre parfait entre son d'aujourd'hui et réminiscences 80's.
La synth pop de l'américain Lincoln Jesser n'est pas forcément d'une grande subtilité. Un peu bourrin, si on veut. Mais ses hooks comme dans Wicked son sont diablement efficaces.
Musicien Danois, Tomas Barfod est beaucoup plus subtil que son prédécesseur sur cette page. Mais c'est néanmoins dans une de ces chansons les moins "subtiles" mais, là encore, d'une rare efficacité, que je le préfère : Busy baby (feat. Nina K).
Déjà repéré l'année dernière, le britannique Sohn a sorti un bon premier album l'année dernière Tremors. Peut-être pas assez pour marquer les mémoires mais suffisant pour qu'on guette la suite.
Enfin on arrêtera cette page avec une future star et je ne prends pas beaucoup de risque en disant ça vu que Marika Hackman est déjà pour d'autres raisons que musicales (elle est jolie, mannequin et copine de la It Girl Cara Delevingne) apparue dans de nombreuses publications. Son premier album sort cette année produit par un membre des Alt J et s'il y a autant de bonnes choses que ce I hold en duo avec Sivu, c'est tout gagné pour elle.
lundi 26 janvier 2015
Best of 2014 - volume 7
Oups! Je me suis aperçu que je l'avais oublié. Je suis bien le seul, vous me direz, vu que FKA Twigs truste les premières places des classements de fin d'année partout avec son album LP1. C'est tout à fait mérité mais le fait qu'elle n'arrive ici qu'à la septième page en dit long sur mon attachement véritable à cet album. Je reconnais sa très grande qualité mais ça ne me touche peut-être pas aussi intimement que d'autres morceaux de ce classement moins aboutis. Il n'empêche donc, chapeau, notamment pour Two weeks.
Par exemple, lui aussi je l'ai oublié, l'album est nettement moins de réussi, mais pourtant j'ai beaucoup plus de tendresse à l'égard de l'album d'Erlend Oye, Legao, et surtout de la chanson Rainman.
En même temps, il va falloir arrêter de dire que j'ai oublié des choses (enfin si, j'en ai oublié, plein, mais ça c'est la règle du jeu) car enfin, ils sont tous là, les titres que j'ai aimé l'année dernière. Et celui là, je l'ai adoré même s'il n'a peut-être pas tenu aussi bien que d'autres la distance sur le temps. Il n'empêche, Busy earnin' de Jungle claquait bien comme il fallait en 2014.
C'est toujours curieux, je me suis déjà assez répandu sur ça dans ce blog, comme le temps change nos perceptions des choses. Je me souviens parfaitement il y a quelques mois avoir eu un gros coup de coeur pour l'album de Mr Little Jean. Vous m'auriez posé la question à l'époque, son album Pocketknife était de très, très loin le meilleur album de l'année. Et puis les mois passent et vous avez du mal à trouver une chanson qui reflète l'enthousiasme qu'a su suscité cet album chez moi. Je l'ai trouvé quand même avec Good mistake.
Au final, à la Norvégienne Mr Little Jeans, je suis plus attaché, si l'on fait le bilan, à l'album d'autres Scandinaves, les Suédois de Little Dragon. Il n'y a qu'une chose qui m'embête les concernant, c'est que Nabuma Rubberband, bien que plein de choses très réussies comme ce Pretty girls, n'est toujours pas le grand album que j'attends d'eux.
Au rayon des grands emballements un peu retombés, comme un soufflé, sur la fin de l'année, j'ai beaucoup aimé l'année dernière l'album du Canadien How to Dress Well et goûte encore avec plaisir à son single annonciateur, WOrds I don't remember.
Au même rayon que je pourrais définir comme une rnb introspective, RKCB, de Los Angeles, avec Baptize.
Même ambiance lascive pour un groupe qui n'a pas explosé comme je l'aurais cru cette année. Pourtant rien à redire de l'album Zaba des Glass Animals dont Gooey aurait pu être un énorme tube dans un monde parfait.
Les Français d'Isaac Delusion ont eu nettement plus de chance puisqu'ils ont signé avec She pretends, une campagne de pub qui les a fait connaître. Enfin de la chance... Leur tube a peut être fait oublier, et c'est dommage l'excellence de leur album dont est extrait Pandora's box.
Par exemple, lui aussi je l'ai oublié, l'album est nettement moins de réussi, mais pourtant j'ai beaucoup plus de tendresse à l'égard de l'album d'Erlend Oye, Legao, et surtout de la chanson Rainman.
En même temps, il va falloir arrêter de dire que j'ai oublié des choses (enfin si, j'en ai oublié, plein, mais ça c'est la règle du jeu) car enfin, ils sont tous là, les titres que j'ai aimé l'année dernière. Et celui là, je l'ai adoré même s'il n'a peut-être pas tenu aussi bien que d'autres la distance sur le temps. Il n'empêche, Busy earnin' de Jungle claquait bien comme il fallait en 2014.
C'est toujours curieux, je me suis déjà assez répandu sur ça dans ce blog, comme le temps change nos perceptions des choses. Je me souviens parfaitement il y a quelques mois avoir eu un gros coup de coeur pour l'album de Mr Little Jean. Vous m'auriez posé la question à l'époque, son album Pocketknife était de très, très loin le meilleur album de l'année. Et puis les mois passent et vous avez du mal à trouver une chanson qui reflète l'enthousiasme qu'a su suscité cet album chez moi. Je l'ai trouvé quand même avec Good mistake.
Au final, à la Norvégienne Mr Little Jeans, je suis plus attaché, si l'on fait le bilan, à l'album d'autres Scandinaves, les Suédois de Little Dragon. Il n'y a qu'une chose qui m'embête les concernant, c'est que Nabuma Rubberband, bien que plein de choses très réussies comme ce Pretty girls, n'est toujours pas le grand album que j'attends d'eux.
Au rayon des grands emballements un peu retombés, comme un soufflé, sur la fin de l'année, j'ai beaucoup aimé l'année dernière l'album du Canadien How to Dress Well et goûte encore avec plaisir à son single annonciateur, WOrds I don't remember.
Au même rayon que je pourrais définir comme une rnb introspective, RKCB, de Los Angeles, avec Baptize.
Même ambiance lascive pour un groupe qui n'a pas explosé comme je l'aurais cru cette année. Pourtant rien à redire de l'album Zaba des Glass Animals dont Gooey aurait pu être un énorme tube dans un monde parfait.
Les Français d'Isaac Delusion ont eu nettement plus de chance puisqu'ils ont signé avec She pretends, une campagne de pub qui les a fait connaître. Enfin de la chance... Leur tube a peut être fait oublier, et c'est dommage l'excellence de leur album dont est extrait Pandora's box.
Best of 2014 - volume 6
Et maintenant le reste serais-je tenté de dire puisque j'ai annoncé un Top100.
Celle-ci aurait presque pu fait partir des valeurs sures et autres revenants puisque Roisin Murphy est loin d'être une inconnue et fut même l'interprète d'un énorme tube avec son groupe Moloko, Sing it back. C'était il y a 15 ans ce qui ne nous rajeunit. Depuis Roisin a visiblement appris l'italien et a sorti cette année un mini album un peu curieux, tout en italien donc, mais avec un charme troublant pour qui sait y goûter.
Ceci ayant ouvert la voie à quelques morceaux dance et electro, engouffrons nous dans la brêche. The Juan Mac Lean m'avait enthousiasmé avec son précédent album, moins avec In a dream où l'on trouve toutefois de très bons morceaux comme A simple design.
Derrière le pseudo rigolo, Himi Jendrix, il y a un musicien electro de République Dominicaine dont vous ne trouverez pas (encore?) les disques puisqu'il n'est pas signé mais dont vous pouvez profiter de l'imparable I want you d'autant plus qu'il est proposé en téléchargement gratuit.
Découvert in extremis et heureusement début 2015, The Presets, duo Australien, mérite amplement leur place dans ce best of. Ils ont déjà sorti 3 albums mais No Fun, single réalisé l'année dernière, tendrait à prouver que le meilleur reste à venir.
C'est tout le contraire avec Zoot Woman : le meilleur est derrière eux. J'attendais pourtant beaucoup de Star Climbing car j'ai toujours eu l'impression que le groupe de Stuart Price (le producteur de Confessions on the dancefloor pour Madonna) allait un jour éclater. Là, c'est plutôt le pétard mouillé d'autant plus embêtant que le morceau d'ouverture, Don't tear yourself apart, est, lui, particulièrement réussi.
Sorti de nulle part (enfin de Las Vegas), on promet un bel avenir à Shamir (dont le nouveau single, On the regular semble tenir ces promesses). Tout ça sur la foi d'un très bon EP sorti l'année dernière dont est extrait ce I know it's a good thing.
Parti comme une mauvaise blague, Chet Faker a réussi a faire oublier son pseudo rigolo en sortant un des premiers albums les plus consistants de l'année écoulée. Le morceau de bravoure, pour moi, c'est 1998.
Déjà cité aussi pour son remix de Chvrches, l'anglais Tourist a aussi excellé avec un EP sur lequel on retrouve cette perle de dancefloor Together.
Je ne remercierais jamais assez ma soeur de m'avoir fait découvrir The Acid dont l'album Liminal est une petite merveille porté par le somptueux Fame.
Lucas Nord est Suédois. Rien d'autre à dire sur lui si ce n'est que son Wastin time est imparable.
Et on va terminer cette page par un Suisse qui vit à Vancouver, Cyril Hahn que j'avais découvert avec un remix assez gonflé d'un titre des Destiny's Child, mais qui sait s'y prendre tout seul ou presque puisqu'il s'associe au vocaliste Javeon pour Breaking.
Celle-ci aurait presque pu fait partir des valeurs sures et autres revenants puisque Roisin Murphy est loin d'être une inconnue et fut même l'interprète d'un énorme tube avec son groupe Moloko, Sing it back. C'était il y a 15 ans ce qui ne nous rajeunit. Depuis Roisin a visiblement appris l'italien et a sorti cette année un mini album un peu curieux, tout en italien donc, mais avec un charme troublant pour qui sait y goûter.
Ceci ayant ouvert la voie à quelques morceaux dance et electro, engouffrons nous dans la brêche. The Juan Mac Lean m'avait enthousiasmé avec son précédent album, moins avec In a dream où l'on trouve toutefois de très bons morceaux comme A simple design.
Derrière le pseudo rigolo, Himi Jendrix, il y a un musicien electro de République Dominicaine dont vous ne trouverez pas (encore?) les disques puisqu'il n'est pas signé mais dont vous pouvez profiter de l'imparable I want you d'autant plus qu'il est proposé en téléchargement gratuit.
Découvert in extremis et heureusement début 2015, The Presets, duo Australien, mérite amplement leur place dans ce best of. Ils ont déjà sorti 3 albums mais No Fun, single réalisé l'année dernière, tendrait à prouver que le meilleur reste à venir.
C'est tout le contraire avec Zoot Woman : le meilleur est derrière eux. J'attendais pourtant beaucoup de Star Climbing car j'ai toujours eu l'impression que le groupe de Stuart Price (le producteur de Confessions on the dancefloor pour Madonna) allait un jour éclater. Là, c'est plutôt le pétard mouillé d'autant plus embêtant que le morceau d'ouverture, Don't tear yourself apart, est, lui, particulièrement réussi.
Sorti de nulle part (enfin de Las Vegas), on promet un bel avenir à Shamir (dont le nouveau single, On the regular semble tenir ces promesses). Tout ça sur la foi d'un très bon EP sorti l'année dernière dont est extrait ce I know it's a good thing.
Parti comme une mauvaise blague, Chet Faker a réussi a faire oublier son pseudo rigolo en sortant un des premiers albums les plus consistants de l'année écoulée. Le morceau de bravoure, pour moi, c'est 1998.
Déjà cité aussi pour son remix de Chvrches, l'anglais Tourist a aussi excellé avec un EP sur lequel on retrouve cette perle de dancefloor Together.
Je ne remercierais jamais assez ma soeur de m'avoir fait découvrir The Acid dont l'album Liminal est une petite merveille porté par le somptueux Fame.
Lucas Nord est Suédois. Rien d'autre à dire sur lui si ce n'est que son Wastin time est imparable.
Et on va terminer cette page par un Suisse qui vit à Vancouver, Cyril Hahn que j'avais découvert avec un remix assez gonflé d'un titre des Destiny's Child, mais qui sait s'y prendre tout seul ou presque puisqu'il s'associe au vocaliste Javeon pour Breaking.
Best of 2014 - volume 5
Les valeurs sures ou des musiciens dont vous avez forcément du entendre parler. Ou alors vous êtes là par hasard.
Metronomy a sorti un bon album avec Love letters, mais qui allait forcément souffrir la comparaison avec son prédécesseur. Mon morceau préféré est aussi le premier single de l'album I am aquarius
Passage obligé de l'album 2014, je n'ai rien à redire sur l'album Everyday robots de Damon Albarn. Sauf, peut-être, que celui-ci souffre un peu la comparaison avec ses travaux passés, y compris et surtout l'album pour Bobby Womack. Ca ne l'empêche pas (loin de là) de figurer parmi les meilleurs sortis l'année dernière. Le morceau qui donne son titre à l'album est pour moi le plus réussi.
Lana del Rey, je peux le comprendre, on n'en peut plus. On l'a trop vue, trop entendue. Je suis le premier quand la lecture aléatoire de mon Ipod la désigne par le sort, à la zapper. Alors quoi? Alors l'album Ultraviolence n'en demeure pas loin extrêmement réussi et bien meilleur que le premier à mon avis. En extrait, Guns and roses.
Avec Morning Phase, Beck n'a fait que reproduire un de ses anciens albums qui, lui même, était une ressucée de Gainsbourg et Nick Drake. Mais bon c'est tellement bien fait qu'on ne va quand même pas se plaindre.
Lui aussi, tout le monde l'a entendu cette année et ce titre en particulier. Et malgré ça, je trouve en tout cas, Budapest de George Ezra reste étonnamment frais, raison de sa présence ici.
Avec The Inevitable End, comme son nom l'indique, Royksopp a mis un terme a sa carrière. Sans grand éclat. A moins que l'on considère le EP sorti en collaboration avec Robyn (et qu'on retrouve sur l'album) comme leur vrai feu d'artifice. Do it again en est un.
Je me joins au concert de louanges tombées sur le Canadien Caribou pour son album Our love dont Can't do without you constitue l'un des sommets.
Tout le monde a également applaudi l'album It's a pleasure de Baxter Dury. Et c'est vraiment que c'est un vrai plaisir. Petit plaisir mais plaisir quand même comme la sucrerie Palm trees.
Enfin deux albums dont on a peut être moins parler parce que leur charme, sans doute, n'apparait qu'après plusieurs écoutes que, malheureusement pour eux, on n'accordera pas à des gens qu'on connaît déjà si bien. Roddy Frame, le leader d'Aztec Camera, est ainsi revenu avec l'un de ses meilleurs albums depuis qu'il ne porte plus le nom d'Aztec Camera précisément.
Après écoute, vous me direz rien de nouveau sous le soleil, et vous aurez sans doute raison mais je trouve ça suffisament "bien fait", au sens de travail d'artisan, pour lui consacrer un peu de place dans ce Top100. Et exactement la même chose peut-être dite de Paul Heaton & Jacqui Abbott, qui officiaient auparavant dans les Beautiful South et avant ça, pour le premier, dans les Housemartins. Et c'est précisément un morceau à l'énergie de ces années là que j'ai choisi de mettre ici : The right in me.
Metronomy a sorti un bon album avec Love letters, mais qui allait forcément souffrir la comparaison avec son prédécesseur. Mon morceau préféré est aussi le premier single de l'album I am aquarius
Passage obligé de l'album 2014, je n'ai rien à redire sur l'album Everyday robots de Damon Albarn. Sauf, peut-être, que celui-ci souffre un peu la comparaison avec ses travaux passés, y compris et surtout l'album pour Bobby Womack. Ca ne l'empêche pas (loin de là) de figurer parmi les meilleurs sortis l'année dernière. Le morceau qui donne son titre à l'album est pour moi le plus réussi.
Lana del Rey, je peux le comprendre, on n'en peut plus. On l'a trop vue, trop entendue. Je suis le premier quand la lecture aléatoire de mon Ipod la désigne par le sort, à la zapper. Alors quoi? Alors l'album Ultraviolence n'en demeure pas loin extrêmement réussi et bien meilleur que le premier à mon avis. En extrait, Guns and roses.
Avec Morning Phase, Beck n'a fait que reproduire un de ses anciens albums qui, lui même, était une ressucée de Gainsbourg et Nick Drake. Mais bon c'est tellement bien fait qu'on ne va quand même pas se plaindre.
Lui aussi, tout le monde l'a entendu cette année et ce titre en particulier. Et malgré ça, je trouve en tout cas, Budapest de George Ezra reste étonnamment frais, raison de sa présence ici.
Avec The Inevitable End, comme son nom l'indique, Royksopp a mis un terme a sa carrière. Sans grand éclat. A moins que l'on considère le EP sorti en collaboration avec Robyn (et qu'on retrouve sur l'album) comme leur vrai feu d'artifice. Do it again en est un.
Je me joins au concert de louanges tombées sur le Canadien Caribou pour son album Our love dont Can't do without you constitue l'un des sommets.
Tout le monde a également applaudi l'album It's a pleasure de Baxter Dury. Et c'est vraiment que c'est un vrai plaisir. Petit plaisir mais plaisir quand même comme la sucrerie Palm trees.
Enfin deux albums dont on a peut être moins parler parce que leur charme, sans doute, n'apparait qu'après plusieurs écoutes que, malheureusement pour eux, on n'accordera pas à des gens qu'on connaît déjà si bien. Roddy Frame, le leader d'Aztec Camera, est ainsi revenu avec l'un de ses meilleurs albums depuis qu'il ne porte plus le nom d'Aztec Camera précisément.
Après écoute, vous me direz rien de nouveau sous le soleil, et vous aurez sans doute raison mais je trouve ça suffisament "bien fait", au sens de travail d'artisan, pour lui consacrer un peu de place dans ce Top100. Et exactement la même chose peut-être dite de Paul Heaton & Jacqui Abbott, qui officiaient auparavant dans les Beautiful South et avant ça, pour le premier, dans les Housemartins. Et c'est précisément un morceau à l'énergie de ces années là que j'ai choisi de mettre ici : The right in me.
Best of 2014 - volume 4
Pas une année sans ses covers et autres remixes.
Découvert sur la BO d'un épisode Grey's Anatomy, qui a pillé son album de reprises (à moins qu'il ne les ait interprétés que pour figurer sur la BO d'un Grey's Anatomy...), Sleeping At Last et la reprise de Nena : 99 redballoons
Extrait d'un album qui, quoique très plaisant, m'est apparu extremement surestimé l'année dernière, la reprise lounge du Johnny and Mary de Todd Terje avec l'apport inestimable des vocaux de Bryan Ferry.
Encore extrait de la BO d'une série (cette fois, The Walking Dead), Lead me home de Jamie N Commons trouve un coup de fouet bienvenu avec le remix de TYR.
Sur le papier, CHVRCHES a tout pour me plaire. Sauf que je n'ai jamais accroché aux chansons du trio anglais. En tout cas avant le remix de Tourist de Lies qui les placent dans mon best of 2014.
Je pourrais dire exactement ce que je viens d'écrire de MO. Cette fois c'est le remix de Goldroom qui emporte mon adhésion à Don't wanna dance.
J'aurais pu poster ici une tripotée de remixes de Happy de Pharell Williams, vu le nombre, réussi ou pas, qu'il a inspiré l'année dernière. Mais le Sad mix de Woodkid remporte aisément la palme.
Alt J ont aussi inspiré une tripotée de remixes, plus ou moins heureux, et c'est cette fois à Golden Pony que j'accorde le titre de meilleurs du lot avec leur version de Hunger of the Pine
Enfin des revenants pour terminer sur cette thématique. Les très surprenants Tears For Fears ont repris le My Girl d'Animal Collective. Grand bien leur en a pris, je ne les avais pas trouvé aussi bons depuis...30 ans!
Et puis la cure de Daft Punk a visiblement fait un bien fou a Giorgio Moroder qui, avant un album très attendu cette année, a livré une version hystérique et disco du Corever de Haim. C'est pas forcément fin (et en conséquence ne se mange pas sans faim) mais si on goûte aux voix vocodorisées, on pourra sauter en coeur, aller avec lui, voir les étoiles et après on ira chez lui pour faire l'amour. Vous comprendrez après avoir écouté ce qui suit.
Découvert sur la BO d'un épisode Grey's Anatomy, qui a pillé son album de reprises (à moins qu'il ne les ait interprétés que pour figurer sur la BO d'un Grey's Anatomy...), Sleeping At Last et la reprise de Nena : 99 redballoons
Extrait d'un album qui, quoique très plaisant, m'est apparu extremement surestimé l'année dernière, la reprise lounge du Johnny and Mary de Todd Terje avec l'apport inestimable des vocaux de Bryan Ferry.
Encore extrait de la BO d'une série (cette fois, The Walking Dead), Lead me home de Jamie N Commons trouve un coup de fouet bienvenu avec le remix de TYR.
Sur le papier, CHVRCHES a tout pour me plaire. Sauf que je n'ai jamais accroché aux chansons du trio anglais. En tout cas avant le remix de Tourist de Lies qui les placent dans mon best of 2014.
Je pourrais dire exactement ce que je viens d'écrire de MO. Cette fois c'est le remix de Goldroom qui emporte mon adhésion à Don't wanna dance.
J'aurais pu poster ici une tripotée de remixes de Happy de Pharell Williams, vu le nombre, réussi ou pas, qu'il a inspiré l'année dernière. Mais le Sad mix de Woodkid remporte aisément la palme.
Alt J ont aussi inspiré une tripotée de remixes, plus ou moins heureux, et c'est cette fois à Golden Pony que j'accorde le titre de meilleurs du lot avec leur version de Hunger of the Pine
Enfin des revenants pour terminer sur cette thématique. Les très surprenants Tears For Fears ont repris le My Girl d'Animal Collective. Grand bien leur en a pris, je ne les avais pas trouvé aussi bons depuis...30 ans!
Et puis la cure de Daft Punk a visiblement fait un bien fou a Giorgio Moroder qui, avant un album très attendu cette année, a livré une version hystérique et disco du Corever de Haim. C'est pas forcément fin (et en conséquence ne se mange pas sans faim) mais si on goûte aux voix vocodorisées, on pourra sauter en coeur, aller avec lui, voir les étoiles et après on ira chez lui pour faire l'amour. Vous comprendrez après avoir écouté ce qui suit.
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